La Ville et l’Etat de Fribourg ont décidé de conclure une convention sur quatre ans visant à renforcer leur collaboration en matière d’encouragement à l’intégration sur le territoire communal. Ce document permet de mieux définir les compétences de chacun pour gagner en efficacité et d’économiser les ressources.
L’Etat et la Ville de Fribourg ont décidé de conclure une convention de collaboration portant sur des objectifs communs en matière d’intégration et sur leur financement.
La convention définit les rôles et les domaines de compétences de la Ville et de l’Etat en matière d’intégration sur le territoire communal : la Ville conçoit ou soutient des projets de primo-information, de petite enfance et de vivre-ensemble. Elle prévoit par ailleurs la mise en place d'un concept dans le domaine de l’employabilité en tant qu’entreprise. L’Etat, quant à lui, est le répondant pour le conseil, la protection contre la discrimination, l’apprentissage de la langue et la formation, l’employabilité en général ainsi que l’interprétariat communautaire.
Cette répartition a été décidée de façon mutuelle. Elle se base sur des activités déjà menées par la Ville, respectivement par l’Etat.
Subvention annuelle
En ce qui concerne le financement, la convention prévoit un montant annuel de 60'649.- pendant quatre ans, alloué par l’Etat à la Ville pour mener ces tâches à bien. Cette somme servira autant à élaborer les projets de la commune, dans le cadre de ses domaines de compétences, qu’à subventionner des activités réalisées par des acteurs externes. Jusqu’à lors, la Ville de Fribourg devait soumettre une demande de soutien par projet qu’elle mettait en place. En vue de cette convention, la Ville a dû au préalable établir son propre programme d’intégration (PIF), dans lequel elle détermine sa planification 2018-2021 dans ses domaines de compétences. Ainsi, elle s’appliquera à renforcer et consolider des projets actuels tels Fribourg Sympa, Paysage éducatif ou la Fête des Voisins. Des actions nouvelles sont également prévues, par exemple des « points d’infos quartier » qui seront mis en place dans deux centres d’animation socioculturelle (CAS) de la ville. Le concept est en cours d’élaboration mais il devrait inclure une « permanence information » et un présentoir avec des brochures sur des thématiques diverses, à l’attention des jeunes et des parents.