M. le Syndic, Mmes et MM. les membres du Conseil communal, M. le Vice-Président du Conseil général, chers/ères collègues du Conseil général, chers/ères représentant-e-s des médias, chers/ères collaborateurs/trices communaux, Mmes et MM, chers amis, chère Sandra.
Avant tout, je souhaite saluer et chaleureusement remercier mon prédécesseur. Cher Pierre-Alain, tu as mené ta présidence avec calme, bienveillance et dans un esprit de coopération. Tu nous as fait bénéficier de ton expérience politique et humaine. Cela a été un plaisir de pouvoir dialoguer et m’impliquer dans ce rôle un peu particulier de Vice-Président grâce à la place que tu as su m’accorder. Je félicite Blaise Fasel pour son élection à la Vice-Présidence et je me réjouis de collaborer avec toi, cher Blaise, durant cette année.
Je remercie également l’administration communale et en particulier le Secrétariat du Conseil général pour son soutien et son professionnalisme. Je suis ravi de la collaboration existante et à venir avec l’administration et avec le Conseil communal.
Enfin, je ne vais pas m’éterniser dans ces remerciements dignes d’une cérémonie de remise des prix mais je tiens tout de même à vous témoigner, chers/ères collègues, ma gratitude pour la confiance que vous m’avez accordée en m’élisant à cette fonction présidentielle.
Suite à mon élection, le 19 mars dernier et au petit écho que ce genre de nouvelle peut susciter dans la presse et sur les réseaux sociaux - en particulier lorsque l’on partage sa vie avec une experte en communication -, au fil des félicitations et autres reconnaissances de rigueur, quelques questions un peu embarrassées sont apparues: Qu’est-ce que le Conseil général? En quoi consiste ce rôle de Président? Mais qu’est-ce que vous y faites dans ce Conseil général?
Si le fédéralisme, et les échanges intercantonaux nécessitent un peu de traduction institutionnelle entre conseil communal, municipal ou général, il n’en reste que cette relative méconnaissance par des Fribourgeois m’a incité à mon tour à m’interroger, à me questionner non seulement sur la manière de présenter ce que nous faisons ici mais aussi sur notre capacité individuelle et collective à expliquer, à être compris, à être à l’écoute des citoyennes et des citoyens que nous représentons.
Was ist der Generalrat? Technisch gesehen sind wir das parlamentarische Organ oder Gremium. Etymologisch ist das Parlament wenig überraschend der Ort, an dem (nicht abwertend gemeint) parliert – oder gesprochen, beziehungsweise diskutiert wird. Aus Worten werden mehr oder weniger lebendige Debatten zu den verschiedensten Themen. In Anbetracht der eindrücklichen Menge an Post, Berichten, Dokumente und Mails für diese Sitzung (es waren beinahe 3 Kilo), scheint das Geschriebene und Gedruckte fast wichtiger zu sein als das Mündliche. Doch schlussendlich gilt das im Parlament gesprochene Wort.
Chers/ères collègues, prendre la parole, parait pour certains évident, mais nécessite du courage pour d’autres. Je ne peux que vous inviter, quelle que soit votre expérience ou votre habitude, à oser vous exprimer lors de nos séances. Si la parole peut porter des idées et des idéaux, défendre des positions, elle peut également flatter ou blesser, veillons donc à débattre avec dignité et respect.
Das Wort erteilen ist eine der Aufgaben des Präsidenten. Es gilt in einer Debatte ein gutes Gleichgewicht zu finden zwischen Wortmeldungen einzuteilen, das Tempo zu bestimmen, eine Diskussion zu ermöglichen aber sie auch soweit unter Kontrolle zu haben, dass sie zu einem konkreten Ergebnis führt
Liebe Mitglieder des Generalrats, ich freue mich darauf, den verbalen Verkehr zu lenken, dabei Staus, Kollisionen und Ausrutscher zu verhindern und die Diskussion möglichst im Fluss zu halten.
Au Conseil général, nous portons la parole, en particulier celle des habitant-e-s de notre ville. Mais nous faisons aussi entendre nos propres convictions, nos critiques et nos idées pour Fribourg. Enplus, cette année, je vous propose aussi d’être vous les porte-paroles du Conseil général, de cette institution et de la politique de proximité qu’elle incarne. Nous pouvons jouer ce rôle de médiateur pour renforcer la crédibilité, la lisibilité et l’envie de participer à la vie politique locale. C’est un défiimportant, au-delà des partis et des campagnes électorales que de contribuer à la participationcivique. Dans ce but, je souhaite organiser à l’automne une action qui présente à la population, de manière simple et conviviale, l’activité et la fonction de notre Conseil. Vous serez informés prochainement de la forme que cela prendra et je vous remercie par avance de votre soutien.
Au terme de ce monopole de la parole, bien heureusement unique dans l’année, je nous souhaitecollectivement, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil communal et du Conseil général, de nous parler avec engagement, enthousiasme, esprit critique, humour et respect mais aussi de nous écouter au mieux, comme vous venez de le faire avec patience et bienveillance et je vous en remercie.
(Applaudissements).