Les travaux d'assainissement des ouvrages et d'aménagements routiers dans la vallée du Gottéron se sont achevés fin mai. Cela marque la fin d'un long processus, impliquant trois communes dans deux districts, pour améliorer la sécurité dans ce secteur.
Fin mai 2018, la dernière étape des travaux de protection contre les dangers naturels dans la vallée du Gottéron s'est achevée. Ce secteur est désormais plus sûr pour les riverains et les personnes qui le fréquentent. C'est l'aboutissement d'un long processus : les efforts de planification et de coordination ont commencé il y a plus de dix ans, suite à plusieurs événements extraordinaires (coulées de boue, glissements de terrain et inondations) en 2005 et 2007. Le 24 février 2014, le Conseil général avait approuvé le Message no 29 concernant les mesures de protection dans la vallée du Gottéron. La première étape, la pose de filets de protection contre les chutes de pierre, avait eu lieu en 2015. Des travaux de protection contre les crues et les inondations avaient suivi en 2016 et 2017. Enfin, des travaux d'aménagements routiers et d'assainissement des ouvrages ont été menés en 2017 et au début 2018.
Collaboration intercommunale
Particularité de ce projet, les travaux concernaient trois communes, soit Fribourg, Tavel et St-Ours. La Ville de Fribourg a assuré la coordination et le rôle de maître d’ouvrage principal. Les coûts ont été répartis au prorata des surfaces des territoires communaux concernés, soit 1'020'000 francs pour Fribourg, 510'000 francs pour Tavel et 97'000 pour St-Ours, pour un total de 1'627'000 francs. Le Service des forêts et de la faune (SFF), respectivement la Section lacs et cours d'eau du Service de l'environnement (SEn), de l'Etat de Fribourg, ont subventionné une importante partie de ces montants, tout en intégrant un appui financier fédéral.
La bonne collaboration entre les communes et l'Etat a été particulièrement appréciée. "Les Services de l'Etat sont satisfaits que ce type de démarche ait pu aboutir sans que cela ne devienne un cauchemar administratif et procédural. Cela n'a été possible que grâce à une collaboration efficace entre tous les acteurs", a commenté Willy Eyer, chef du secteur dangers naturels du SFF.