C. Rugo (PA)
Développement du postulat
Dès le printemps et jusqu’au milieu de l’automne, soit d’avril à fin octobre, la population fribourgeoise aime à se prélasser sur la pelouse du parc des Grandes-Rames.
Une partie de ce terrain est situé en zone inondable et de mémoire d’homme, les crues de la Sarine sont montées jusqu’à la cour de l’école de la Neuveville à deux reprises.
Tenant compte de cette particularité, la bienséance voudrait que l’on fasse ses besoins dans un lieu approprié.
De nombreux arbres, majoritairement des marronniers, peuplent les bords de la Sarine. Cela pourrait faire croire à certains, certaines qu’ils, qu’elles se trouvent en forêt. Auquel cas, les besoins primaires - comme celui d’uriner - seraient permis et tolérés. Mais ce n’est point une forêt, tout au plus une futaie.
Ainsi donc, la police cantonale se plaît à amender les contrevenant-e-s (200 francs), alors même que cela ressort des mandats de la collectivité publique de remplir la clause non pas du besoin, mais des besoins!
De plus, de nombreuses personnes utilisent les toilettes des établissements publics sans consommer comme le voudrait l’usage. Ne serait-ce pas un contre-sens que de devoir boire pour pouvoir aller uriner? Le Conseil communal a refusé un postulat qui aurait dédommagé les établissements publics qui auraient rempli ce mandat: ici, présentement, le Bar "Les Falaises" et le café des Boulangers.
Pour rappel, nombreuses sont les manifestations prenant place dans cet espace : 1er août avec près d’un millier de personnes, nombreux tournois de pétanques (doublette-triplette) … et même la fête de départ à la retraite des membres influants de nos autorités, avec visite du septuor du Conseil fédéral, excusez du peu.
La construction se voudrait non invasive et intégrée dans ce biotope paradisiaque. Le principal matériau pourrait être en bois…
Fribourg, le 26 mai 2020