S. Delaloye Crettol (PS), Immaculée Mosoba (PS) et Simon Zurich (PS)
Développement du postulat
Les protections menstruelles ne sont pas un tabou. Au contraire, ce sont des produits de première nécessité, au même titre que le papier toilette.
La moitié de l'humanité est touchée par cette nécessité, dont on estime le coût à 19 francs par mois. Cependant, ce prix peut doubler ou tripler car il ne s'agit pas de compter uniquement les protections menstruelles mais également les antidouleurs qui sont nécessaires quand les règles sont insupportables. Cette situation est susceptible de renforcer la précarité des personnes vulnérables et aussi les sentiments de gêne et d'inconfort quand des adolescentes sont prises au dépourvu.
En Ecosse, la gratuité des protections périodiques pour les étudiantes a été votée par le parlement écossais. Il est le premier pays au monde à mettre en place un tel projet destiné à lutter contre la "period poverty".
Pour cela, nous souhaitons que le Conseil communal applique cette politique sociale et fasse un grand pas vers l'égalité en mettant à disposition dans les établissements scolaires de la ville de Fribourg des distributeurs de protections menstruelles. Ceci est une règle élémentaire.
Fribourg, le 29 juin 2020