S. Zurich (PS), A. Butty Revaz (Le Centre/PVL)
Développement du postulat
En conclusion du rapport relatif au postulat n° 93 (2016-2021), le Conseil communal relève que c’est à travers le PAL et la définition des objectifs des PAD que le Conseil communal a "le plus d’impact en termes de service en ville" et qu’il pourra "tenter de contribuer à l’amélioration de la situation".
Cette approche mérite d’être saluée. D’autres communes, comme Belfaux, ont également choisi cette approche pour attirer sur leur territoire de nouveaux médecins de premier recours – avec succès. Force est de constater que l’exercice de la médecine moderne requiert des locaux qui répondent à d’autres besoins, p.ex. le travail en groupe, souvent pluridisciplinaire, et qui sont donc souvent plus grands ou aménagés différemment que les locaux qui peuvent se trouver sur le marché.
Nous demandons au Conseil communal de présenter comment il entend utiliser les outils suivants pour attirer des nouveaux médecins de premier recours, principalement des médecins généralistes et des pédiatres, sur le territoire de la Ville en mettant à leur disposition des locaux adéquats:
- PAL: zones dans lesquelles un développement de l’offre de médecine de premier recours est souhaitée;
- PAD: définition d’objectifs permettant de créer des locaux adéquats dans le cadre de l’aménagement de nouveaux bâtiments privés;
- Politique foncière active: acquisition de locaux pouvant être mis à disposition de médecins de premier recours.
Conformément à la tendance générale, le nombre de médecins de premier recours est à la baisse en ville de Fribourg. Dans certains quartiers, pour le moment, certaines catégories de médecins de premier recours ne sont plus présentes. Ainsi, il n’y a plus de pédiatre dans le quartier du Schoenberg, alors que celui-ci compte plus de 10'000 habitant·e·s et une population relativement jeune. Dans les quartiers du Torry et du Jura, on ne compte qu’un seul généraliste.
Fribourg, le 11 octobre 2021