C. Rugo (PA)
Développement de la proposition
Bien malgré lui, le président du Parti des artistes se retrouve - encore une fois - à soumettre au Conseil général de la Ville de Fribourg une proposition liée à la mobilité. On serait en droit d’attendre de ce parti des thèmes plus en lien avec le monde de l’art, de la poésie, des sujets plus aériens tels que le fameux postulat dadaïste du vélodrome (encore lié à la mobilité, décidément).
Venons-en au thème évoqué présentement. Le règlement sur le parcage prolongé dans les zones à stationnement réglementé, adopté le 25 septembre 1989 - on souligne à titre poétique la redondance marquant l’apologie à caractère procédural, faveur qui sied particulièrement au 25% des Conseillères générales et Conseillers généraux issu-e-s du monde de la magistrature, mais qui est moins en phase avec ledit parti - nous précise à son article 2: "(Bénéficiaires des mesures) Les personnes domiciliées, au sens de l’article 23 du Code civil suisse, dans les secteurs déterminés conformément à l’article premier ou qui ont leur véhicule immatriculé en ville de Fribourg, peuvent être autorisées à laisser stationner leur voiture automobile légère au-delà du temps réglementaire dans les zones délimitées à cet effet. 2 Il en est de même pour les entreprises situées dans lesdits secteurs, pour autant que les véhicules utilisés soient réservés à l’activité de l’entreprise".*
Article complété comme suit:
*Il est admis qu’une à deux vignettes soient mise(s) à disposition, au même tarif que celui appliqué aux particuliers, pour les petites et moyennes entreprises - PME -, sans exiger de tracas administratifs plus que de mesure.
Ce rajout réglementaire vise à résoudre les nombreux problèmes en corrélation avec le parquage rencontrés par les commerçants de notre ville, cafetiers** compris.
** Sans langage épicène, ce afin d’éviter toute confusion avec M. Toulouse-Lautrec, aristocrate et artiste parisien.
Fribourg, le 16 décembre 2020