I. Sob (Le Centre/PVL)
Question
L’émission "On en parle" de la RTS révélait le 20 mars dernier la "jungle tarifaire" concernant le paiement du stationnement en Suisse romande en utilisant les applications mises à disposition pour les différents prestataires de services.
On y apprenait que les administrations communales de Fribourg et Genève répercutaient les frais de service sur les usagères et usagers, permettant ainsi le financement des couts d’hébergement de l’application sur les serveurs, la maintenance technique, les mises à jour, etc.
Alors qu’une heure de parking coute CHF 2.- en utilisant l’horodateur, le tarif est de CHF 2.10.- en utilisant l’application Paybyphone. Il existe une multitude d’applications et des frais peuvent se cumuler.
Afin de limiter la note pour les usagères et usagers de ces services, la Ville de Genève a toutefois opté pour un plafonnement des surcouts à 4,85%. La Ville de Fribourg envisage-t-elle également de prendre des mesures dans ce sens?
Réponse du Conseil communal
Je remets les éléments dans leur contexte. La Ville de Fribourg, comme l'a dit Mme I. Sob et comme l'émission de radio l'a mis en évidence, permet le paiement de taxes de stationnement au moyen d'horodateurs. Ce moyen de paiement est gratuit pour les usagers, mais la Ville de Fribourg met également à disposition des usager·ère·s le paiement du stationnement au travers de différentes applications de paiement du stationnement. Si l'usager·ère, par souci de simplicité ou par convenance personnelle, souhaite utiliser les applications de paiement, il·elle doit en assumer les couts des transactions par les prestataires des applications de paiement. Les frais facturés dépendent de l'application choisie. Je rappelle qu'il y a cinq applications actuellement disponibles sur le territoire de la ville. De ce fait, l'usager·ère peut effectuer une comparaison et choisir l'application lui convenant le mieux, à savoir, faire jouer la concurrence, et finalement choisir celle qui a les charges et les frais le plus bas. Ceci dit, j'ai fait un petit contrôle et nous avons été très prudents avec des contrats qui ont des durées d'une année et qui sont résiliables facilement. Il est évident que si, malgré la concurrence, une application avait des taux qui ne conviennent pas au Conseil communal, celui-ci aurait des moyens d'action.