R. Fessler (Le Centre/PVL)
Question
Il y a dix ans, la ville avait sa première zone de rencontre à la rue Joseph-Piller. A cette occasion, sous l’impulsion des habitant·e·s du quartier d’Alt une fête fut organisée en toute convivialité et en parfaite collaboration avec la Ville. Peu de temps après, le 20 km/h n’étant pas toujours respecté, de coûteuses chicanes en acier et bois sont venues compléter le dispositif. Actuellement une seule est encore en place, pourquoi?
Chauffage à distance (CAD) oblige, dans quelques jours les machines de chantier vont éventrer cette rue au revêtement spécial qui a couté près d’un million (bandes de couleurs incrustées dans la masse, etc.) L’arrivée du CAD est jugée positivement dans le quartier, mais les habitants se demandent s’ils devront vivre des années avec un rafistolage ou des bletz de goudron à la place du fameux revêtement et marquage au sol. D’où ma question:
Est-ce que la Ville a prévu de restituer le revêtement original? Si oui, qui paie? Le Groupe E? La Ville? Les deux?
Qu'en est-il de la jonction avec le futur pavage de la rue Saint-Michel?
Cela parait contradictoire, mais une zone de rencontre peut être dangereuse, c’est le cas l’hiver. Le revêtement ocre et la déclivité importante devant la BCU a causé pas mal de chutes. Est-ce qu’à l’occasion de ces travaux, un nouveau revêtement moins glissant est prévu?
Réponse du Conseil communal
La réponse à la première question se trouve dans la deuxième question. C’est-à-dire les éléments en bois ont été enlevés justement en raison du chantier du chauffage à distance qui débutera très bientôt. Ils seront à nouveau remplacés à leur endroit habituel à la fin du chantier.
En ce qui concerne le revêtement coloré, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Ce revêtement date d’environ 13 ans, et aujourd’hui, il est impossible de retrouver la même granularité qu’à l’époque, ce qui pose une difficulté technique. Plusieurs options ont été explorées. Comme vous l’avez suggéré, on pourrait, si je puis dire, laisser un "bletz" multicolore. Cette solution serait la plus économique, mais elle ne serait peut-être pas la plus esthétique ni la plus adaptée à l’environnement urbain. Une autre option serait d’opter pour un pavage complet. Cependant, pour l’instant, aucun budget n’a été inscrit dans le plan financier de la Ville pour cela.
Il existe aussi la possibilité de faire quelques retouches à la peinture ou de chercher une granularité différente, comme celle utilisée pour l’enrobé de la place du Fair-Play. Différentes options sont actuellement à l’étude, mais aucune décision n’a encore été prise. En attendant, si l’une de ces solutions devait être choisie par le Conseil communal, il faudrait passer d’abord par le Conseil général pour obtenir le financement nécessaire. Toutefois, il convient de souligner que, d’un point de vue organisationnel, il n’est pas possible de réaliser cela de manière optimale dans l'immédiat.
Il est donc prévu qu’un enrobé standard, comme celui de la rue Joseph-Piller, soit posé pour des raisons de sécurité. Je précise également que le Conseil général a voté, dans le cadre du budget 2025, une somme pour le revêtement de la rue Saint-Michel et de la BCU. Cependant, les travaux ne s’étendront que jusqu’à l’escalier qui mène au collège Saint-Michel. Le reste du projet n’a pas encore de budget attribué, et aucun détail précis n’a été arrêté à ce sujet.