Réponse du Conseil communal
Le Conseil communal constate que le nombre de postulats déposés et transmis au Conseil communal a effectivement constamment augmenté ces dernières années, comme le démontrent les statistiques publiées dans les rapports de gestion successifs, et admet que cela représente une charge importante de travail pour l'administration communale en général, certains Services en particulier.
Le Conseil communal considère cependant que l'estimation du temps et des coûts pour y répondre nécessiterait elle-même temps et énergie supplémentaires et qu'il s'agit là d'une "fausse bonne idée". Il estime en effet que la durée de traitement et les coûts ne sont pas de bons indicateurs de la valeur ou non d'un postulat.
Le postulat représente un des moyens à disposition des Conseillers généraux de suggérer des initiatives et de faire passer leurs idées. On ne peut donc pas les limiter, même s'ils nécessitent un important travail et que leur coût est élevé. Il s'agit là du fonctionnement démocratique d'un Parlement, qui a un prix et cela lui permet de communiquer.
Certains postulats, particulièrement pertinents et intéressants, ont permis au Conseil communal de lancer ou de développer d'importants projets au bénéfice de la population de la ville. D'autres nécessitent des études approfondies, qui dépassent les moyens et ressources de l'administration et pour lesquels le Conseil communal doit avoir recours à des experts ou mandataires externes. C'est le cas par exemple du postulat n° 23, demandant d'étudier l'introduction de l'allemand comme langue officielle et administrative de la Ville de Fribourg, auquel le Conseil communal répondra cet automne. Un montant de 20'000 francs est d'ailleurs inscrit au budget 2018 pour de tels mandats.
Enfin, le Conseil communal constate que les sujets soulevés par certains postulats sont déjà en cours de traitement et qu'une simple question au Conseil communal ou à l'administration permettrait d'y répondre et d'éviter le dépôt du postulat et une surcharge administrative.
Le postulat n° 45 est ainsi liquidé.