L. Woeffray (PS), F. Miche (PS), C. Allenspach (PS)
Développement du postulat
In einer von der Konferenz der kantonalen Sozialdirektorinnen und Sozialdirektoren (SODK, en français CDAS), der Schweizerische Konferenz für Sozialhilfe (SKOS, en français CSIAS) und der Städteinitiative Sozialpolitik in Auftrag gegebenen und vom Büro für arbeits- und sozialpolitische Studien (BASS) durchgeführten und kürzlich publizierten Studie[1], wurde ein umfassendes Bild der Kinder in der Sozialhilfe gezeichnet.
Diese zeigt, dass die Sozialhilfequote bei Kindern und Jugendlichen unter 18 Jahren so hoch wie bei keiner anderen Altersgruppe ist und beziffert die von Sozialhilfe abhängigen Kinder und Jugendlichen auf 4.8 Prozent. Weiter konnte in der Studie aufgezeigt werden, dass die Höhe und Ausgestaltung der Sozialhilfeleistungen für Kinder und Jugendliche unzureichend sind, um einen angemessenen Lebensstandard zu sichern. Die materiellen Mängel lassen sich auf zwei Ursachen in der aktuellen Sozialhilfepolitik zurückführen: Erstens wird der Grundbedarf für jedes zusätzliche Kind in einem Haushalt nicht ausreichend erhöht, was insbesondere Familien mit mehreren Kindern belastet. Zweitens erhalten Kleinkinder die gleiche Unterstützung wie Jugendliche, was bedeutet, dass der Grundbedarf in Familienhaushalten insgesamt zu niedrig angesetzt ist, um eine Existenzsicherung zu gewährleisten. Zudem gebe es in der Beratung und Begleitung von Kindern in der Sozialhilfe grosse Mängel.
Les enfants et les jeunes de familles bénéficiaires de l’aide sociale subissent souvent des restrictions, notamment en matière de participation sociale, d’accès aux offres de soutien scolaire et de possibilités de formation, ce qui complique fortement leur sortie de la pauvreté et influence fortement leur avenir. De plus, l'étude souligne d'importantes différences entre les communes en ce qui concerne la pratique en matière de versement de prestations spécifiques aux enfants, telles que les cours de musique, le sport ou tout simplement la prise en charge des frais de participation à un camp de ski.
Afin d’améliorer la situation des enfants et des jeunes à l’aide sociale et de mettre en place des prestations d’aide sociale qui permettraient d’assurer un niveau de vie décent qui couvrirait leurs besoins spécifiques, les auteurs et autrices de l’étude ont élaboré 14 recommandations. Celles-ci ont été approuvées dans leur principe par la CDAS, la CSIAS et l'Initiative des villes pour la politique sociale.
Pour assurer le bien-être des enfants et des jeunes touchés par la pauvreté, garantir une couverture adéquate de leurs besoins spécifiques, et leur permettre de sortir de la pauvreté, un soutien ciblé et efficace de la part de la Ville de Fribourg est indispensable. Le Conseil communal est donc prié de rédiger un rapport sur la pauvreté des enfants et des jeunes dans la ville de Fribourg. Ce rapport devra aborder les points suivants:
- quel est le pourcentage d'enfants et de jeunes touchés par la pauvreté en ville de Fribourg;
- quelles lacunes et problèmes de la politique d'aide sociale identifiés dans l'étude peuvent également être observés en ville de Fribourg;
- quelles recommandations formulées par le Bureau pour les études en matière de travail et de politique sociale (BASS) peuvent être mises en œuvre au niveau communal;
- comment et dans quel délai le Conseil communal prévoit-il de mettre en œuvre ces recommandations;
- quelles autres possibilités le Conseil communal identifie dans son domaine de compétence pour contribuer à une lutte efficace contre la pauvreté des enfants.
Fribourg, le 4 novembre 2024
[1] FR : https://www.sodk.ch/fr/documentation/communique-de-presse/la-cdas-la-csias-et-linitiative-des-villes-ont-decide-dameliorer-ensemble-la-situation-des-enfants-vivant-dans-la-pauvrete/
DE : https://www.sodk.ch/de/dokumentation/medienmitteilungen/sodk-skos-und-stadte-wollen-gemeinsam-die-situation-von-kindern-in-armut-verbessern/