R. Rugo (PA)
Question
Ma question complète le postulat pour les artistes avec le déplacement des locaux. Il y a deux jours, j'ai appris que le local du club de pêche allait aussi être délogé. Ce local de 20m2 sert à l'albinage de la Sarine. On leur propose un local de 5m2, avec un trou - j'ai vu la photo, c'est du n'importe quoi – avec un déplacement pour le mois prochain. Entretemps, ils ont des activités et se presser leur est compliqué. Il y a une question financière derrière ça. L'association qui nous avait très bien servi l'apéritif du 1er août, par hasard obtient un local. Il y a aussi toute la problématique d'Hubert Audriaz qui arrive un peu sur la fin, mais c'est grâce ou pour lui qu'on libère ces locaux. Ne pourriez-vous pas donner des délais raisonnables pour que les associations puissent s'organiser? J'ai envie de dire: on a peu, gardons ce qu'on a et faisons au mieux pour ceux qui en ont besoin.
Réponse du Conseil communal
Je vous réponds en tant que présidente de la Commission des locaux. Effectivement, nous avons environ 200 locaux que nous mettons majoritairement gratuitement à disposition des clubs et des personnes privées, qui ont un lien un lien et un intérêt particulier avec les activités de la collectivité. Nous avons établi une liste, elle existe M. C. Rugo. Nous connaissons les utilisateurs, le président, le numéro de téléphone, les m2, si c'est chauffé ou non, s'il y a l'électricité, etc. Nous l'avons mise à jour et nous nous sommes adressés aux locataires en leur demandant s'ils utilisaient encore les locaux, de les ranger car ils commençaient à empiéter sur d'autres espaces et en leur demandant s'ils étaient d'accord de partager leur local avec d'autres. Je pense que beaucoup d'associations qui ont leur siège en ville de Fribourg qui peuvent profiter de cette offre. La grande majorité est très contente. Concernant le local dont vous avez eu vent, effectivement le petit Werkof n'est pas chauffé. Comme vous l'avez mentionné, M. H. Audriaz occupait différents locaux en ville de Fribourg. Nous avons estimé qu'il était pertinent de lui demander de réunir tout ce qu'il avait en un seul lieu et nous lui avons attribué le petit Werkhof. Quatre autres associations étaient dans ce petit Werkhof. Nous leur avons à présent mis à disposition quatre espaces, plus petits qu'au Werkhof, c'est vrai. Nous leur avons adressé un courrier et donné rendez-vous pour visiter les locaux. Deux associations sont contentes, deux ne le sont pas. Les quatre aimeraient que l'on repousse le délai. Toutefois, ce que M. Rugo n'a pas dit, c'est que nous leur avons offert la possibilité de faire appel à la Fondation Saint-Louis pour les aider à trier et à faire le déménagement.