Question n° 324 (2021-2026) - Terrasses des établissements publics

C. Rugo (PA)

Question

De nombreux établissements reçoivent la consigne de déplacer leur terrasse. Par exemple, il y a un haut-vent qui vient sur la route, comme au Rex, où la terrasse est collée contre la paroi et les gens passent juste devant. Par contre, à Pérolles en particulier, la Ville demande actuellement, sans donner de consignes précises, que les terrasses soient installées du côté du bus, donc séparées de l’immeuble. Elles arrivent presque sur la voie du bus. Ensuite, il est demandé à six restaurateurs d’organiser la sécurité. Parfois, on leur dit de mettre un bandeau, d’autres fois un panneau, etc. C’est d’ailleurs ce qui a été fait cinq ans après l’installation des terrasses dans les trois cafés de la Basse-Ville, pour des questions de sécurité. Cette question de terrasses est aussi un peu liée au monde culturel. Alors, est-ce que l’on traite tous les bistrotiers de la même manière que l’on traite les rentiers de 65 ans et plus, de façon égalitaire? 

Réponse du Conseil communal

Je suis incapable de répondre, car je ne comprends pas la question. (Rires). Je souhaite que vous me donniez des cas concrets. Donnez-nous le nom des établissements publics auxquels vous faites référence, pour que l’on puisse vous donner une réponse précise sur des cas concrets. Oui, évidemment, la Ville traite tout le monde selon le principe d’égalité de traitement. Il y a des bases légales, une directive sur les terrasses bien précise, et des autorisations qui sont données ou non. C’est du cas par cas, et nous avons besoin de connaître les cas concrets auxquels vous faites allusion pour être en mesure de vous donner une réponse. Votre question me semble trop générale et nous ne sommes pas en mesure de vous répondre, ni ce soir, ni la prochaine fois. 

Toutes les réponses du Conseil communal sont, par essence, constructives. Ce que je veux simplement ajouter, c’est que cette question relève, en partie, d’une coordination, comme l’a déjà mentionné le directeur de l’Edilité. Il s’agit de directives liées aux terrasses (esthétique, podiums, etc.) que la Police locale applique, mais ce sont des directives qui découlent davantage de concepts urbanistiques et d’aménagement.

Ensuite, il y a des empiétements qui relèvent directement de la Police locale. Pourquoi? Parce que, dans une ville où les situations peuvent changer rapidement, il peut y avoir des terrasses sur une rue piétonne ou près d'axes routiers. Il existe une multitude de configurations, et toutes doivent respecter les besoins de tous les usagers. Si l’on est sur un trottoir, y a-t-il encore suffisamment d’espace? Y a-t-il des conflits avec les personnes à mobilité réduite, comme les malvoyants? L’implantation est donc systématiquement discutée avec la Police locale et très souvent avec le sergent de Ville et le tenancier. J’en veux pour preuve ce que j’ai avancé tout à l’heure: le nombre de terrasses en ville de Fribourg n’a fait que de progresser de manière positive et quasi-fulgurante. Je peux donc penser que la politique menée par le Conseil communal pour accompagner les tenanciers d’établissements publics dans l’aménagement de terrasses est bonne. La progression de ces terrasses est très grande. 

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