C. Allenspach (PS), D. Cardoso de Matos-Berger (PS), B. Dietrich (PS), P.-A. Perritaz (PS), M. Vonlanthen (PS), L. Woeffray (PS)
Développement du postulat
Les ruelles étroites et les ponts de la Vieille-Ville, mais aussi d'autres espaces routiers, ne se prêtent que très partiellement à la livraison par des véhicules lourds. Il y a 30 ans, le Conseil communal a introduit une zone piétonne pour un certain secteur. À l'époque, les livraisons se faisaient principalement avec de petits véhicules et le nombre de livraisons restait limité. Le choix législatif a donc été le suivant: les livraisons y sont interdites le samedi et le dimanche et limitées au matin en semaine.
Depuis, les livraisons se sont multipliées et les véhicules utilisés se sont agrandis. Aujourd'hui, les camions de 10 tonnes sont la norme et les plus gros de 20 et 30 tonnes sont nombreux. Ces véhicules larges et longs gênent et mettent en danger non seulement les piéton·ne·s et les cyclistes, mais ils empêchent aussi souvent le passage d'autres véhicules. La situation est notamment devenue difficile à la rue de Lausanne, à la rue de Romont et dans différentes rues secondaires, d'autant plus que de nombreux véhicules de commerçants, de riverains et d'artisans sont souvent garés dans ces rues. Dans certaines rues, les transports publics sont également gênés par de gros camions. Les gros véhicules représentent également un danger particulier pour les écoliers en Basse-Ville, surtout sur les ponts.
Une mesure a été mise en place dans le PA4 de l'Agglomération afin de développer une stratégie contre la problématique des livraisons. Un groupe de travail "Logistique urbaine" a été mis en place. Depuis, l'Agglomération et le Conseil communal se renvoient la balle, comme en témoigne entre autres la réponse au postulat n° 120 de la législature 2016-2021. La recherche d'une stratégie ne semble plus d'actualité.
Le postulat demande au Conseil communal de repenser le concept de livraison dans les quartiers de la Vieille-Ville et d'autres routes, en réfléchissant notamment aux moyens d'empêcher ou de limiter les livraisons par les plus gros véhicules de plus de 10 tonnes. Il va de soi que des exceptions, par exemple pour les véhicules de chantier, doivent rester possibles.
Die engen Gassen und Brücken der Altstadt, aber auch weitere Strassenräume eignen sich nur sehr bedingt für die Anlieferung durch schwere Fahrzeuge. Der Gemeinderat hat vor 30 Jahren für einen kleinen Bereich eine Fussgängerzone eingeführt. Dabei wurde die Anlieferung am Samstag und am Sonntag untersagt und an den Wochentagen auf den Vormittag beschränkt. Damals wurde noch vorwiegend mit kleinen Fahrzeugen angeliefert und die Anzahl der Lieferungen hielt sich in Grenzen.
Seither haben sich die Anlieferungen vervielfacht und die benutzten Fahrzeuge vergrössert. Inzwischen sind Lastwagen von 10 t Gewicht die Norm und grössere von 20 t und 30 t zahlreich vertreten. Diese breiten und langen Fahrzeuge behindern und gefährden nicht nur Fussgänger·innen und Velofahrer·innen, sondern verwehren oft auch den Durchlass für weitere Fahrzeuge. Namentlich an der Lausannegasse, der Romontgasse und verschiedenen Nebenstrassen ist die Situation schwierig geworden, zumal oft auch zahlreiche Fahrzeuge der Geschäftsleute, der Anwohner·innen und von Handwerkern in den Strassen parkieren. Auf verschiedenen Strassen wird auch der öffentliche Verkehr durch grosse Lastwagen behindert. Die grossen Fahrzeuge verursachen auch in der Unterstadt, vor allem auf den Brücken, grosse Gefahr für Fussgänger·innen, insbesondere Schulkinder.
Im PA4 der Agglomeration wurde eine Massnahme eingesetzt um eine Strategie gegen die Problematik der Anlieferung zu entwickeln. Eine Arbeitsgruppe "Städtische Logistik" wurde eingesetzt. Seither schieben sich die Agglomeration und der Gemeinderat gegenseitig das heisse Eisen zu, was u.a. das Postulat Nr. 120 der Legislatur 2016-2021 zeigt. Die Suche nach einer Strategie scheint nicht mehr aktuell zu sein.
Das Postulat ersucht den Gemeinderat, das Konzept der Anlieferung in den Quartieren der Altstadt zu überdenken und dabei insbesondere zu überlegen, wie die Anlieferung durch die grössten Fahrzeuge von mehr als 10 t Gewicht verhindert oder eingeschränkt werden kann. Es versteht sich dabei von selbst, dass Ausnahmen, z.B. für Baufahrzeuge, möglich bleiben müssen.
Fribourg, le 12 décembre 2023