A. Butty Revaz (Le Centre/PVL)
Question
Depuis quelques mois, ont fleuri au centre de notre ville des caisses en bois à l'effigie de l'Union des paysans fribourgeois, qui fête son 175ème anniversaire, en partenariat avec la la Ville de Fribourg et Fribourg Ville du goût. C'est un parcours de découverte pour initier les citoyen·ne·s de cette ville sur les origines de notre nourriture. On peut suivre "la germination et la croissance de légumes, de céréales, de plantes sarclées, de plantes aromatiques et d'herbage". Je cite encore: "c'est le travail de la terre par des personnes passionnées, qui permet de nourrir la population de notre pays". C'est une excellente initiative. Cependant, ces caisses, outre le fait qu'elles soient très mal orientées et presque en déséquilibre devant la salle Equilibre en tout cas, sont vides, terreuses ou remplies de plantes jaunies et séchées. Elles servent, c'est sûr, d'urinoir aux fêtards des nuits blanches de Fribourg.
Cela donne une image déplorable et qui ne doit pas plaire à nos paysans. D'où mes questions:
- Est-ce que les arrosoirs de la Ville étaient troués cet été ou a-t-on manqué d'eau? La Ville n'a donné pourtant aucune restriction d'arrosage cet été.
- Ne devrait-on pas éliminer ces caisses avant la fin de la semaine, avant les festivités de la Bénichon, qui je l'espère ramèneront beaucoup de monde en ville?
Réponse du Conseil communal
Dans le cadre des 175 ans de l’Union des paysans fribourgeois (UPF), trois projets ont été organisés par cette faîtière, en collaboration avec la Ville de Fribourg et son projet "Fribourg, ville du goût 2023":
- des jardins en ville de mai à novembre;
- une ferme en ville durant le week-end de la Bénichon, du 15 au 17 septembre;
- une exposition de portraits de paysan·ne·s qui aura lieu entre octobre et novembre à L’Atelier.
Concernant le projet des jardins en ville porté par l’UPF, qui a pris place dans cinq emplacements en ville, et selon une convention qui a été signée entre l’UPF et la Ville, cette dernière s’est engagée, via le Secteur des parcs et promenades, à arroser les plantes deux fois par semaine, en tenant compte des recommandations de l’UPF, ce qui a été fait et continuera à l’être jusqu’à la fin du projet.
Il y a en effet plusieurs facteurs possibles qui ont rendu les plantes sèches ou jaunies: la canicule et les températures élevées entre juillet et août, malgré un arrosage constant, un substrat de base trop sec ou encore des déprédations de tiers. Dans ces cas de figure et dans la mesure du possible, les plantes ont été soignées ou replantées.
Ce projet expérimental et éphémère de longue durée apportera à l’UPF, ainsi qu’à la Ville, des enseignements sur les bonnes et mauvaises pratiques pour d’éventuels futurs projets similaires.