R. Fessler (Le Centre/PVL)
Question
Après ma proposition de cession du Gîte d’Allières, balayée au printemps 2024, la Société des remontées mécaniques de La Berra a fait diverses propositions au mois d’août de la même année, auxquelles la Ville n’a pas répondu.
Et là, début janvier 2025, nous apprenons par les médias que le Gîte d’Allières vaut CHF 600’000.- de moins. Le vent des soldes aurait-il soufflé violemment sur la Maison de Ville? Plus sérieusement, cette nouvelle estimation, pour le moins détonante, donne raison à mon intervention du 17 septembre, qui osait dire qu’à CHF 1 million l’objet était surévalué et, de surcroît, en état de détérioration. Dans le même temps, nous apprenons qu’une rencontre aura eu lieu à la fin de ce mois entre le Conseil communal et la Société des remontées mécaniques de La Berra. Enfin les choses semblent bouger. J’espère que cet échange débouche sur une solution satisfaisante pour les deux parties et surtout pour le bien commun, mais que de temps et de loyers perdus! Si la Ville avait pratiqué la communication active en ouvrant le dialogue directement avec les exploitants de ce domaine touristique, on n’en serait pas là. Depuis quelque temps et sans que j’en sois à l’origine, d’autres voies se sont élevées dans le canton pour demander à la Ville de trouver une solution. À ce propos, je ne partage pas l’analyse de mon cher collègue Hervé Bourrier publiée dans La Liberté. Si l’on parle de relations ville campagne, la Ville n’est pas la vache à lait du canton. Au premier degré, ce serait plutôt le contraire. Tôt ou tard, notre Conseil devra se prononcer sur le message du Conseil communal pour une vente, mais lorsque le bien passe d’un CHF 1 million à CHF 410’000.-, je ne suis pas le seul à rester perplexe et à souhaiter une visite pour se faire une idée précise du bien. Comme le Conseil communal a mandaté officiellement une agence immobilière pour organiser les visites et recevoir les offres, je me suis donc adressé à cette dernière qui m’a précisé cet après-midi que ce bien n’est visitable qu’à la belle saison, alors que le lieu est accessible à pied, en raquettes, à ski, en dameuse, et j’en passe.
Aussi, en attendant l’éclosion des perce-neiges et autres primevères, là-haut sur la montagne l’est un vieux chalet qui dépéri. Quant à savoir s’il sera un jour plus beau qu’avant, on veut y croire. Ce soir, quel est le signal positif que nous donne le Conseil communal sur cet objet?