Question n° 320 (2021-2026) - Editorial du Bulletin d’information de la Ville de Fribourg 1700 n°412

G. Grin (PLR)

Question

Ayant pour habitude de transmettre mes questions à l’avance au Conseil communal, je vous prie de m’excuser pour cette exception. Cependant, partant du principe qu’il s’agit d’un sujet fort bien maîtrisé, mais qui n’est pas le logement, je m’imagine qu’une réponse pourra peut-être quand même m’être donnée ce soir.

Dans le dernier numéro du bulletin d’information de la Ville de Fribourg 1700, le traditionnel éditorial réservé au Conseil communal déclare les transports publics comme piliers de la mobilité urbaine et revient sur un ensemble de mesures et de potentiels succès.

Si l’on peut saluer la volonté de reconnaître les transports publics comme piliers de la mobilité urbaine, on peut également s’interroger sur les contradictions que présente cet éditorial par rapport à des positions précédemment prises.

Par exemple, on revient sur la fermeture du Pont de Zaehringen, qui date de 2015, il y a dix ans donc, en en louant les bienfaits alors qu’il n’y a pas si longtemps que ça on nous indiquait qu’il allait falloir investir dans des études pour le développement du Schoenberg, l’un des quartiers du bout du pont, qui ne se trouverait plus connecté comme avant à la Ville.

On se félicite que plus d’un kilomètre de voies de bus a été ont été créées, là aussi depuis 2015, 10 ans donc, alors qu’il existe encore des quartiers entiers et des lieux comme la déchetterie qui ne sont toujours pas desservis par une ligne urbaine.

On indique qu’il n’y a ni problème de vitesse ni problème de congestion ou de planification du trafic des transports publics, en s’appuyant sur les chiffres concernant tout le territoire de l’agglomération. Mais qu’en est-il de la Ville?

Depuis quelques mois maintenant, des instruments parlementaires portant sur ce sujet, et provenant de tous les bords du Conseil général, sont légion.

Et on ne compte plus le nombre de fois où la réponse qui nous a été faite est: "La planification des lignes de bus est de la compétence de l'Agglomération", nous invitant à nous débrouiller nous-mêmes avec cette institution.

Pourtant, dans cet éditorial, le Conseil communal fait siens les résultats et les décisions de l’Agglo en matière de transports publics.

Au-delà des réalisations achevées au cours de ces dix dernières années, le Conseil communal reconnait-il que nous sommes encore loin d’une situation idéale en matière de transports publics et qu’il convient encore de se préoccuper de certaines lacunes en la matière?

Dans la mesure où il fait désormais siens les résultats obtenus, et où plusieurs membres du Conseil communal font partie du comité d’Agglo, le Conseil communal envisage-t-il de s’engager formellement à y défendre activement les intérêts de la Ville et à s’y faire l’une des voix des interventions qui traitent souvent de ce sujet dans notre Conseil général?

Réponse du Conseil communal

Je remercie M. G. Grin, qui a lu avec une grande attention l’éditorial. Les chiffres ne m’ont pas été fournis par l’Agglomération, mais par les Transports publics fribourgeois. Mon lien d’intérêt, c’est que je suis membre du Conseil d’administration des TPF. Bien sûr, dans le réseau urbain, la Ville de Fribourg fait partie des neuf communes. Ce n’est pas parce que l’on fait partie d’un réseau d’agglomération que l’on ne doit pas pouvoir expliquer ce qui se passe, que ce soit positif ou moins positif, surtout quand on est l’un des piliers centraux de ce réseau. Quant à l’engagement du Conseil communal au sein de l’Agglomération, il est total.

Il défend l’intérêt de la Ville depuis qu’il en fait partie, avec parfois des résultats très positifs et d’autres fois des résultats moins glorieux. 

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