La Ville de Fribourg et l'association REPER veulent adapter l'organisation des Centres d'animation socio-culturelle (CAS) aux besoins spécifiques des quartiers à partir de la rentrée scolaire 2018. Plus de moyens seront attribués au quartier du Schoenberg. En Basse-Ville, la population et les associations, très actives, seront davantage impliquées.
Actuellement, les trois Centre d'Animation Socio-culturelle (CAS) de la Ville, implantés au Schoenberg, en Basse-Ville et dans le quartier du Jura, bénéficient de ressources plus ou moins égales, alors que le nombre d’habitants, la participation aux activités et les besoins diffèrent d’un quartier à l’autre. Le Schoenberg compte une population de près de 9500 habitants, dont 1190 enfants de 5 à 15 ans et 1275 jeunes de 16 à 25 ans, alors que la population de la Basse-Ville est de 2600 habitants, dont 85 enfants de 5 à 15 ans et 116 jeunes de 16 à 25 ans. La convention avec REPER, qui administre ces centres échoit fin 2017. Elle est sur le point d'être renouvelée. L'occasion de redistribuer les ressources en fonction des besoins des jeunes des différents quartiers a donc été saisie.
La Basse-Ville dispose d'une vie associative très riche. Dans le but de continuer à offrir une grande palette d'animations dans le quartier, le CAS entend impliquer davantage la population et les associations. Cette nouvelle dynamique sera définie de manière participative. Une séance d'information et de discussion a lieu ce mercredi pour amorcer ce processus.
Les CAS proposent des temps d’accueil, des activités et du savoir-faire, à tous mais plus spécialement aux enfants et aux jeunes, développant ainsi le lien social dans les quartiers. Administrés par l’association fribourgeoise REPER, ils œuvrent sur mandat de la Ville de Fribourg. La Ville investit près de 850'000 francs par année pour le fonctionnement des CAS, en plus de prestations telles que la mise à disposition des locaux et le soutien technique pour leur entretien.